Les groupes de travail

Les focus group montrent que le groupe de travail représente la forme d’organisation par excellence dans les vallées rizicoles et que il n’est pas une nouveauté mais, au contraire, que il fait part du patrimoine socioculturel transmis à travers les générations. En effet, ils sont également appelés groupes traditionnels.

On a identifié 148 groupes pour un total de 2808 producteurs de riz dans les 10 vallées (reporté dansl’annexe).

L’ORGANISATION DE TRAVAIL DANS LES VALLÉES RIZICOLES DE SEDHIOU ET KOLDA : LES GROUPES DE TRAVAIL.

Dans cette analyse on considère seulement les groupes dans les 9 vallées où l’enquête individuelle a été
déroulée. En plus dans la vallée de Djimbana, il y a 20 groupes mais on a conduit l’enquête sur 14 groupes
parce que les autres ont été en train d’identification par le conseiller rizicole. Donc, on va à analyser 54
groupes pour un total de 1308 membres et 162 personnes interviewées (3 personnes par groupe). Le tableau
suivant montre les groupes de travail considérés dans l’analyse.

On souligne que la vallée de Taminguel, département de Kolda, constitue une case d’intérêt particulaire
parce qu’il est la seule vallée où des hommes font partie des groupes de travail dans la riziculture. Il y a une
forte collaboration entre les femmes et les hommes : les premières aident les hommes dans le plateau qui,
à leur tour, aident les femmes dans le bas fond. Taminguel, donc, constitue une bonne case d’étude pour
mieux comprendre si et comment l’intervention des hommes apporte des améliorations à la production et à
l’organisation du travail, s’il y a des frictions entre les hommes et les femmes, et les aspects sociaux qui ont
contribué au dépassement de l’habituelle association entre la production du riz de bas fond et les femmes.

Bénéficiaires